Tharcisse Seminega nous plonge dans une histoire percutante et capitale de terreur et de haine épouvantables, de bonté et de courage hors du commun, de foi véritable et d’humanité.
— Glenn Mitoma, directeur du Centre de recherches Thomas J. Dodd, Université du Connecticut.
La religion est à la fois une bénédiction et un fléau. D’un côté, elle nous offre la force et le réconfort de personnes avec les mêmes valeurs que nous. D’un autre côté, comme en Irlande du Nord ou aux Balkans, elle s’est révélée être une arme de clivage contre « l’Autre ». Elle peut nourrir l’âme ou créer une intolérance fatale, observée dans le monde par le passé et de nos jours. Tout comme pendant le régime Nazi en Allemagne ou du temps des goulags soviétiques, les Témoins de Jéhovah ont gardé leur profonde confiance en Jéhovah et ont fait face à la persécution sans arrêt. Il y a tout juste un quart de siècle les Frères et Sœurs ont dû affronter de nouveau la persécution lors du génocide rwandais qui dura 100 jours à partir d’avril 1994. L’atroce récit de Tharcisse Seminega, Témoin de Jéhovah, nous révèle à la fois la démarche diabolique des maraudeurs hutus lors du génocide, mais aussi la bonté de ceux qui ont risqué leur vie afin d’aider Tharcisse et sa famille à survivre à un massacre cruel qui a laissé derrière lui les corps de 800 000 Rwandais. L’Amour qui enraya la haine : comment ma famille a survécu au génocide du Rwanda est une histoire captivante de sauvetage qui oblige le lecteur à comprendre plus profondément les choix moraux auxquels les humains sont confrontés chaque jour, mais en particulier en périodes de crise.
— Professeur John J. Michalczyk, Boston College.
Il s’agit là d’un récit émouvant d’un narrateur qui survit au génocide de 1994 au Rwanda. Témoignage sincère et parfois cru, mais toujours modéré, ce livre saura entraîner le lecteur et lui donner un aperçu puissant de l’histoire du Rwanda et de la pure terreur qu’était la vie pendant le génocide. Mais surtout, le livre détaille les risques qu’ont pris certains Rwandais lorsqu’ils abritaient, cachaient et nourrissaient la famille Seminega. De telles histoires – de sauvetage et de risques encourus pour faire ce qui est bien même sous la contrainte, la pression des pairs, et l’opportunisme – méritent de figurer au cœur de la mémoire du génocide et du Rwanda alors que ce pays s’efforce de suivre le chemin vers un futur en paix.
— Scott Straus, Professeur de sciences politiques et des études internationales à l’Université du Wisconsin, Madison, et auteur du livre The Order of Genocide: Race, Power, and War in Rwanda (La dynamique du génocide : race, pouvoir et guerre au Rwanda).
Le mémoire du Professeur Seminega est un récit puissant de résilience, de foi et surtout d’un amour sacrificiel profond. Puisqu’il y décrit son récit avec pour toile de fond l’histoire nationale du Rwanda, vous fermerez le livre de M. Seminega en étant bien plus informé sur les antécédents politiques et historiques du génocide. Mais par-dessus tout, vous quitterez ce livre avec une toute nouvelle considération pour les Témoins de Jéhovah, une communauté chrétienne qui fit réellement honneur à son nom pendant l’horreur de 1994.
— J.J. Carney, professeur associé à la faculté de théologie de l’université de Creighton (États-Unis), et auteur du livre Rwanda Before the Genocide : Catholic politics and Ethnic Discourse in the Late Colonial Era (Le Rwanda d’avant le génocide : politique catholique et discours ethnique à la fin de l’ère coloniale).
L’amour qui enraya la haine est un récit vibrant du génocide rwandais, révélé principalement à travers les témoignages puissants, souvent troublants et pourtant inspirants des rwandais Tharcisse Seminega et sa femme Chantal. Ce sont des Tutsis qui ont subi le génocide. Le livre nous aide à comprendre l’histoire du génocide et les forces qui ont transformé de nombreux Hutus rwandais en ennemis prêts à tuer. Alors que les polices coloniales et la domination antérieure des Tutsis ont contribué à diviser la société et augmenter l’hostilité, ce qui est le plus troublant c’est la description que fait Seminega du rôle de l’Église catholique, qui s’était alors alliée aux extrémistes hutus. Son clergé stimulait la haine et exhortait ses fidèles à massacrer leurs voisins tutsis. Des tueries majeures ont eu lieu dans les églises et sur les terrains paroissiaux. Tharcisse et Chantal observaient horrifiés l’implication de l’Église catholique, étant donné qu’ils avaient dévoué toutes leurs jeunes années dans les moindres détails à cette Église. Les forces internationales de maintien de la paix sur le terrain se révélaient inefficaces et la communauté internationale ne lançait aucune tentative réelle pour mettre fin au génocide. Le rayon de soleil qui brille à travers l’obscurité du livre est le récit de Tharcisse qui se joint aux Témoins de Jéhovah, une communauté qu’il considère comme incarnant les vraies valeurs chrétiennes en résistant à la polarisation grandissante au Rwanda. Ses amis Témoins rwandais, souvent Hutus, ont, en s’exposant à de grands risques, sauvé Tharcisse, Chantal et leurs cinq enfants.
— Professeur Paul Bookbinder, Université du Massachusetts, Boston.